lundi 23 janvier 2012

"War Horse" - Oui, emmenez vos enfants le voir au cinéma

Critique cinéma

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Attention exercice périlleux : critiquer Spielberg... Même si je me rends bien compte que c'est extrêmement prétentieux, après tout on a bien le droit d'avoir son avis et... cheval dire et l'écrire même. Tiré d'un livre pour enfants et d'une pièce de théâtre londonienne spectaculaire, "Cheval de Guerre" en français est une fresque à la Spielberg comme il avait su en réaliser avec "The Color Purple" (La Couleur Pourpre) en 1985. Donc c'est beau, la photo est léchée, même si la vie vous a laissé tout sec le film devrait vous arracher au moins un intense moment d'émotion, et, c'est long : deux heures et demi.

Mais on ne sent pas le temps passer, pas trop. Avec un maître comme Steven Spielberg on évite les pleurnicheries ou les fausses empathies. On est tout de suite plongé dans un univers duquel il est impossible de s'échapper même si le téléphone sonne. On répondra plus tard. Malheureusement c'est une grosse machine. Les violons de John Williams ça commence à bien faire. Le coucher de soleil est presque le même que dans The Color Purple, il a juste changé de couleur. Comme c'est un film pour enfants la sale guerre est à peine une guerre poussiéreuse et boueuse. Bref, le côté gnan gnan de War Horse gâche le plaisir qu'on peut avoir à suivre (en tant qu'adulte), de sa naissance à son retour héroïque, la vie de Stewbal - enfin, de Joey - le canasson qui est le vrai personnage principal du film. 

Et là : prouesse. C'est sans trop en faire en effets spéciaux ni en cabrioles de dressage que Joey nous fait gonfler le coeur pour son oeil, comment dire, chevalin. Non, c'est méchant. Je ne sais pas qui est cet acteur mais il mérite un Oscar tellement il fait bien le cheval. Non, c'est tout aussi méchant. Bref, bravo maestro; Steven Spielberg tourne la belle histoire de guerre entendue dans un bistrot par l'auteur du livre en joli conte cinématographique à voir sur grand écran (c'est impératif).

C'est donc un film qui plaira forcément aux amateurs de bestioles et surtout de chevaux. Le travail des équipes d'équidés est phénoménal. La réalisation est un modèle du genre (tout est bon : mise en scène, casting, montée en puissance du scénario, photo, etc.). Mais c'est du Spielberg pour enfants. Et il en faut, c'est vrai.

Le film sortira en France le 22 février 2012. Pour le spectacle équestre, je pense que ça doit vraiment valoir la peine de se rendre au New London Theatre (5 Tony awards quand même)...


mardi 17 janvier 2012

"L'Amour dure trois ans" - "Je vais te manquer"

Sortie cinéma

http://www.cgrcinemas.fr/larochelle/evenement/L_amour_dure_3_ans_.jpg

Quand je découvrais Gaspard Proust en novembre 2009 (article publié sur lepost.fr ici), il ne faisait pas vraiment l'unanimité c'est le moins qu'on puisse dire mais je suis immédiatement devenu fan. Depuis que Laurent Ruquier l'a pris sous son aile et après quelques passages télévisés remarqués, notamment sur C+, Gaspard Proust a su tailler sa route dans la jungle de la Onemanshowitude française.



Demain mercredi 18 janvier 2012 sort en salles "L'Amour dure trois ans" (c'est un truc psychologique il parait), le film de Beigbeder adapté de son propre roman sorti en 1997, avec Gaspard Proust, Louise Bourgoin, Nicolas Bedos, Valérie Lemercier, Jonhattan Lambert, Frédérique Bel et Joey Starr. L'Internet (américain) va être tout noir pour protester contre le projet de loi très controversé de privation des libertés SOPA, alors c'est la bonne occasion d'aller au ciné d'autant que ressort également le très récompensé "The Artist" avec Jean Dujardin.

Deux extraits de "L'Amour dure trois ans" ici.

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